Voici une idée pour varier les plaisirs dans les grillades.
Voici comment transformer un poivron en grenouille.
Apprendre la cuisine amusante
Voici la recette du fameux müsli, en bon suisse allemand, ou "muesli".... ou encore birchermüsli... et finalement tout simplement bircher, du nom de son inventeur.
La légende raconte que le docteur suisse Maximilian Oskar Bircher-Benner, a découvert cette recette lors d'une balade en montagne. Il a rencontré un vieux montagnard dans son alpage et l'a trouvé bien en forme. Il s'est dit que le repas de se montagnard devait être la clé de la bonne santé à un âge avancé.
Le Dr Bircher a donc proposé ce müsli (qui veut dire purée en suisse allemand) aux patients de son sanatorium: « Lebendige Kraft ». (littéralement "force vive")
Pour les fruits, tout est possible. Ça dépend de la saison. Bananes, pommes, poire, abricot, pêche, raisin, orange, jus de citron, cerise, myrtille, melon, groseille, raisinet, mandarine, cassis, etc...
Il y a plein de variantes. Personnellement je ne prétend pas avoir LA vérité. J'ai vu des gens s'étriper sur le fait qu'on met ou pas du yogourt dans le bircher !!!
Alors pour trancher, je dirais que quand on a des bons yogourts du seeland on en met... et sinon c'est pas grave, c'est pas nécessaire.
Sous forme séchée, le bircher müsli s'apprente au granola.... une barre de céréale courante dans les pays anglo-saxons.
La lacto-fermentation, la fermentation lactique, c'est génial !
Je me demande pourquoi c'est si méconnu de nos jours !
C'est un moyen de "conservation" très très simple. Super efficace, sans danger, ça ne consomme pas d'énergie (contrairement à un frigo par exemple) et en plus c'est bon pour la santé et pour le palais !
Je dis ci-dessus que la lacto-fermentation est un moyen de "conservation" entre guillemet, car en fait, le mot "conservation" sous entend que l'on va figer un état précis pendant longtemps. Mais la lactofermentation c'est pas ça. On ne fige pas. On bonifie !!
Oui, on améliore les aliments. Il y a parfois une petite phrase qui dit:
La lacto-fermentation c'est le seul moyen de conservation qui ne dégrade pas, mais enrichi les aliments. Par exemple en développant les vitamines.
"Dans le passé, la choucroute était consommée très régulièrement durant l’hiver, et constituait une forme de cure pour la flore intestinale"
Giulia Enders
La lacto-fermentation c'est une philosophie. C'est tout d'abord réaliser que nous sommes des bactéries !
Nous sommes une colonie de bactéries: le microbiote qui vit en symbiose avec des cellules de corps humain. Il y a plus de bactéries (39 000 milliards) que de cellules (30 000 milliards) dans un humain !
Qui suis-je ? Est-ce que finalement le corps humain ne serait pas le moyen que des bactéries ont trouvé comme moyen de transport ?
Donc sur cette base, il est temps de comprendre ce qui fait du bien à une colonie de bactérie.
Malheureusement depuis Louis Pasteur, les bactéries et microbes ont mauvaises presse. On veut tout désinfecter et tout éradiquer à 99,9% comme c'est écrit sur les gels anti-bactérien.
La médecine occidentale soigne abusivement à coup d'anti-biotique (mot qui signifie anti-vie).
Pire, ~3/4 à 4/5 (suivant les pays) des anti-biotiques sont donnés préventivement à nos animaux d'élevage que l'on mange ! 🐖🐄
Agir ainsi, c'est en fait organiser un suicide à petit feu....
... et c'est ce qui arrive.
On entend régulièrement parler d'effondrement de la bio-diversité. Et ceci en la voyant hors de soi. Mais en fait le plus grand effondrement de biodiversité, se fait dans ses propres entrailles, avec la perte de biodiversité du microbiote. 🦠
... après il ne faut pas s'étonner de voir autant de gens qui sont sensibles de la digestion et qui ont des allergies.
La lacto-fermentation c'est enrichir le microbiote, en prendre soin. Et il nous le rend bien !
Le principe de la lacto-fermenation c'est donc de créer un milieu dans lequel les bactéries 🦠 qui nous sont favorables vont se développer. Et dans lequel les bactéries qui nous sont défavorables ne vont pas pouvoir se développer.
Sur la surface des légumes, il y a toujours plein de micro-organismes (bactérie, levure, champignons, virus, etc...). Il y a des "bons" et des mauvais.
Si on laisse des légumes à l'air libre, ce sont les micro-organismes de putréfaction et des décomposition, qui vont prendre le dessus. (Ce qui est aussi très bon... notamment au compost.. comme quoi la notion de bon et de mauvais est relative.)
Pour favoriser une conservation de légumes. On va créer un milieu qui favorise les bactéries de la famille des ferments lactiques. Le plus simple c'est de mettre un peu de sel et ça va inhiber les autres micro-organisme.
Puis on va aussi enlever l'air. Car le processus de fermentation lactique, n'a pas besoin d'air pour fonctionner, contrairement aux micro-organismes de décomposition.
Les bactéries 🦠 lactiques se nourrissent des glucides présents dans les légumes (En très bref.. du sucre...elles aiment les pâtisseries, comme nous !). Elles transforment ces glucides en acide lactique. Ce qui rend le milieu acide, et donc encore moins favorables aux bactéries de putréfaction.
Donc l'acidité augmente. Mais au bout d'un moment, le milieu est également trop acide pour les bactéries lactiques (vers un PH de ~4), notre préparation se stabilise et peu se conserver loooooongtemps ! Même jusqu'à 100 ans !! (on a retrouvé des vieille jarre de Kimchi coréen.)
Donc voilà la philosophie de la lactofermentation. Il y a deux armées de bactéries qui s'affrontent une pour construire et une pour détruire...
On va favoriser celle qui construit.
C'est très différent de la "stérilisation" qui décide qu'on va tuer tout le monde, les gentils comme les méchants. Et tout fermer hermétiquement. Et si par malheur la fermeture hermétique ne l'est plus.. et bien c'est un nouveau territoire pour les gentils comme pour les méchants.... On ne sait pas qui vient !
Alors que si on ne stérilise pas. Si on laisse un bocal plein de gentil. Si par malheur le bocal n'est plus hermétique. Et bien le premier méchant qui va se pointer va se retrouver non pas sur un terrain vierge. Mais face à l'armée des gentils... Le méchant n'a aucune chance. La lacto-fermentation est un moyen de conservation sûr.
Bon, après la philosophie et la théorie, il est temps de passer à la pratique.
Le plus simple c'est de faire de la choucroute. C'est un goût connu. Ça marche bien. C'est l'idéal pour démarrer.
• ~ 1kg de chou blanc 🥬
• ~1cc d'épice par exemple du cumin
• 5-6 baies de genièvre
• sel brut🧂, non iodé, non fluoré, sans anti-agglomérant E535.
(tous des désinfectants et anti-bactériens... donc pas trop favorables !)
• 1 bocal à fermeture avec joint de caoutchouc. ! important ! Pas de couvercle à visse !
Préparer sa choucroute, c'est bien, mais après il faut la manger. Le fait d'ouvrir le bocal, laisse entrer de l'air. Donc c'est pas top. Car la partie à l'air va à nouveau potentiellement se faire dégrader par des bactéries pas forcément voulues.
Si on laisse à l'air, il y a facilement un bio-film qui peut se créer en quelques jours, c'est pas dangereux. Mais c'est pas très appétissant ! Si ça arrive, il suffit de l'enlever et de manger ce qui est dessous.
Donc le mieux à faire, c'est de TOUT manger !
Là on se rend compte que c'est plus pratique de faire des bocaux adapté à ce que l'on est capable de manger en quelques jours.
Je me souviens quand j'étais gosse que mes grands parents avaient un tonneau à choucroute. C'était la choucroute pour tout l'hiver. Ils ne mangeaient pas ça tout d'un coup ! Donc là, il y a quelques précautions à prendre pour prélever sa choucroute.
Je me souviens qu'il y a avait un torchon en tissu avec une planche en bois posée dessus et des gros cailloux pour faire du poids.
Ainsi la choucroute reste dans son jus et c'est juste le torchon qui est potentiellement recouvert d'un biofilm. On peut le laver facilement.
Il existe aussi des pots en grès qui sont fait exprès pour y faire fermenter la choucroute. L'étanchéité se fait par un "joint" à eau. (une rigole pleine d'eau dans laquelle repose le couvercle)
Personnellement, je fais plein de bocaux d'une contenance d'environ 1l. C'est facile à manger en quelques jours et entre deux repas, je place le bocal au frigo. Ainsi ça limite l'apparition d'un biofilm.
Comme la lacto-fermentation est une technique un peu oubliée, et que depuis Louis Pasteur on a formaté la population à faire la chasse aux microbes et que l'on stérilise tout, se lancer dans la lacto-fermentation ça fait un peu peur !
On se pose beaucoup de question. C'est normal. Je suis aussi comme ça. J'ai du me documenter beaucoup avant de me lancer. Puis j'ai fait des erreurs aussi (j'ai utilisé un bocal à visse... bouh mauvaise idée !!!) mais là ça commence à aller bien et donc je partage mes expériences.
Chaque pays à son fabriquant préféré. Moi j'ai plusieurs sortes de bocaux. Il y a les bocaux de type Weck, avec ses clips simples. Il y a les bocaux "le parfait". Les bocaux Kilner anglais, les bocaux bormioli fido italien, on les trouve à la Migros. Ils sont pas chers, mais ne s'empilent pas bien, ils glissent. Mes préférés sont les anglais Kilner..
Dans certaines caves suisses, il existent encore des bocaux Bülach...
Pour la taille, j'ai des bocaux de 0,25l, 0,5l, 0,6l, 1l.
Attention à ne pas utiliser de bocal à fermeture à visse.... c'est une source de soucis ! (J'en ai eu... je veux plus !)
Voilà, la réponse simple est lâchée. Puis on peut passer à la réponse complexe.
Le but c'est l'anaérobie. Donc ne pas avoir d'air car ça favorise les mauvaises bactéries, celle de putréfaction. Donc il nous faut un récipient hermétique. Le bocal à joints en caoutchouc est parfait. Car lors de la fermentation le CO2 généré, pousse l'air dehors. Il peut aussi y avoir un peu de jus qui sort si ça bouillonne... la lacto-fermentation c'est vivant !
Il y a plusieurs sortes de récipients possibles:
Il y a plusieurs "religions" et ça dépend de la température. Le plus court délai minimum dont j'ai entendu parler c'est 2 semaines et le plus long délai minimum que j'ai entendu c'était 6 semaines. Donc 1 mois me semble une bonne moyenne ! ... de toute façon le but c'est que ça se garde très longtemps !
Tout est bon à faire fermenter…. (aussi d'autres choses que les légumes... comme le condiment préféré des romains, le Garum fait à base de poisson ! De nos jours, c'est le Nuoc mâm vietnamien qui ressemble le plus )
Pour les légumes, la lacto-fermentation ça marche mieux avec les légumes d'hiver: les racines, etc…. 🥕🍠🥬
Choux, carotte, panais, betterave, navet, céleri, fenouil, radis noir, etc.
J'ai jamais testé, mais il semble qu'avec les courgettes, courges concombres ça devient tout mou, et que les patates se dissolvent... donc bof..
Personnellement je recommande de manger de saison. C'est tout ce dont on a besoin au bon moment. L'ail d'ours au début du printemps, pour se dépurer, les tomates, courgettes et concombres plein d'eau en été pour rafraichir 🍆🍅🥒 et l'hiver des racines qui se conservent mieux et s'enrichissent en probiotiques quand on les lacto-fermente.
On peut aussi faire fermenter des fruits. Mais je n'ai personnellement jamais testé....
On peut également utiliser de la saumure, donc de l'eau salée à 3%. (30g pour 1l d'eau) La saumure est plus pratique quand on a des gros morceaux. Quand on fait des petits morceaux comme avec la choucroute, c'est plus simple de faire dégorger le chou avec du sel directement dessus. Dans la choucroute seul le propre jus du chou suffit à tout couvrir.
A propos de sel, il est recommandé de n'utiliser que du sel brut. Sans iode, sans fluor, sans anti-agglomérant E535. C'est pas simple. Perso, j'ai encore de l'anti-agglomérant....
Pourquoi du sel brut ? Et bien par ce que se sont des désinfectants anti-bactériens !
Tout comme le chlore dans l'eau du robinet ! (il s'évapore, donc il suffit de laisser cette eau reposer un moment pour qu'elle soit utilisable pour une saumure.)
Quand je dis que dans notre société tout est fait pour éradiquer les bactéries!! 🦠🦠🦠🦠🦠🦠🦠🦠🦠🦠🦠🦠🦠🦠🦠🦠🦠🦠🦠🦠🦠🦠🦠🦠🦠🦠🦠🦠
Dans tous nos aliments et nos pratiques ont fait la guerres aux bactéries. Il faut vraiment prendre conscience que nous sommes majoritairement une colonie de bactéries plus que des cellules !!! Il faut cesser ce suicide ! et favoriser les micro-organismes qui nous sont favorables.
Si on laisse à l'air, il y a facilement un bio-film qui peut se créer en quelques jours, c'est pas dangereux. Mais c'est pas très appétissant ! Si ça arrive, il suffit de l'enlever et de manger ce qui est dessous.
(voir ci-dessous, des photos de biofilm)
Les bactéries lactiques se nourrissent des glucides présents dans les légumes (En très bref.. du sucre..). Elles transforment ces glucides en acide lactique. Ce qui rend le milieu acide, et donc encore moins favorables aux bactéries de putréfaction.
Donc l'acidité augmente. Mais au bout d'un moment, le milieu est également trop acide pour les bactéries lactiques (vers un PH de ~4), notre préparation se stabilise et peu se conserver loooooongtemps !
Donc l'acidité est nécessaire.
Mais on observe que traditionnellement, le kimchi et la choucroute se mangent souvent avec du porc et aussi des patates. Ça a tendance à mieux faire passer l'acidité !
Alors il y a plusieurs cas:
Pour être certain que c'est comestible. Il faut s'assurer que l'acidité soit bien en dessous d'un PH de 4,5. On peut le tester avec un papier PH.
Voici quelques exemples de bio-film et de moisissures pour bien voir la différence.
Pour aller plus loin, je recommande le site ni-cru ni-cuit qui est une mine d'or en ce qui concerne tout les aliments fermentés... kéfir, levain, lacto-fermentation. J'ai passé des heures sur ce site. Il y a aussi énormément de commentaires.
Les gens posent toujours les mêmes questions.... mais il suffit de prendre le temps de lire les commentaires et tu vas comprendre l'essentiel !
J'ai lu 2 ans de commentaire sur cette page et ça m'a beaucoup aidé pour commencer mes lacto-fermentation de la bonne manière. (après avoir foiré un essai avec des bocaux à visse.... )
Donc merci beaucoup pour ce site web.
.... et pour aller encore plus loin, en plus du site, elle a aussi écrit plein de livres...
Bon.. et bien maintenant au boulot... à toi de pratiquer.. et de manger !
Bon appétit
Voici une recette hyper simple et très appréciée. Le houmous rose, vert et jaune... etc..... multicolore !
Le houmous rose, ou tout autre couleur, c'est essentiellement du pois-chiche.
(Même si on dirait de la mousse de framboise ! 😛 )
Voici une vidéo dans laquelle je vous montre comment je fais du houmous rose.
Pour aller plus vite, je prend des pois-chiches en boite déjà cuits. J'utilise également l'eau de cuisson des pois-chiches en boite comme liquide pour le houmous.
Il est possible d'enlever la peau des pois-chiches, c'est fastidieux, mais il semble que c'est plus savoureux et digeste.
Je mixe les pois-chiches, et j'y ajoute du Tahin (de la crème de sésame), ainsi que du cumin.
=> Voici un lien pour acheter du tahin...
=> Voici un lien pour acheter du cumin en poudre...
Voilà... la recette est finie ! Pour moi, l'essentiel est là !
Mais je sais qu'il y plein de gens qui ajoutent encore de l'ail et du jus de citron.
J'ajoute la betterave dans le houmous rose, donc attention à ne pas en ajouter trop pour ne pas diluer le houmous. Il est également préférable d'avoir une betterave bien fraiche et juteuse.
Je colore le houmous en vert avec des épinards. Je les cuits avant. Ce qui les fait réduire drastiquement. Puis je mixe le tout dans le houmous.
Le houmous jaune est fait en ajoutant un peu de curcuma dans le mélange.
Le houmous rose est fait avec du jus de betterave.
Personnellement, je mange le houmous soit avec des dips de légumes, (des carottes comme dans la vidéo..), soit avec des crackers d'épautre. (un jour je vous livrerai la recette..)
Bientôt nous verrons une recette de cuisine amusante: les crêpes vertes avec du houmous rose!
Bon appétit et à bientôt...
Voici une recette printanière par excellence: le pesto à l'ail des ours.
C'est aussi une recette de cuisine sauvage. L'ail des ours ou tout simplement ail d'ours est de plus en plus connu. Donc on commence gentiment par en trouver en magasin. Mais à la base, il faut aller se balader en forêt pour en faire la cueillette.
Moi c'est ce que je préfère, c'est aller en forêt cueillir son ail d'ours et en faire ensuite un magnifique pesto d'ail d'ours à déguster sur un pain fait maison, ou sur un bon plats de spaghetti !
(Les penne aux broccolis et ail des ours c'est pas mal non plus !)
Attention quand même en cuisine sauvage à ne pas confondre l'ail d'ours avec le muguet ! ... c'est pas bon du tout.. et même toxique le muguet !
On ne peut pas vraiment se planter. Même si c'est le même type de feuille lancéolée. Le muguet est un peu plus épais et gris, et surtout quand on découpe et frotte l'ail d'ours, ça sent l'ail.. alors que le muguet ne sent pas l'ail !
Je te montre comment je teste dans la vidéo... et tu verras aussi à quoi ça ressemble en forêt ! 🙂
Ces temps je m'entraine à la vidéo, j'ai donc fait un petit essai de recette en vidéo.
L'ail des ours me semblait une bonne recette pour faire un essai, vu que c'est pas trop compliqué et que ça nous permet d'avoir des jolies images de forêt...... et de ma rencontre toute particulière dans la forêt.... un Dahu.... (enfin, je crois... on voyait pas bien les pattes.. J'ai pas pu voir si c'était un dahu lévogire ou dextrogyre...)
Voici comment découper, hacher, mixer l'ail d'ours pour en faire un joli bocal à mettre en réserve au frigo.
... et si cette vidéo de recette de cuisine a du succès, j'en ferai encore d'autres, alors n'hésite pas à mettre un pouce bleu que je sache.
Sur ma chaine youtube Martouf le Synthéticien, j'ai une playlist dédié à la cuisine...
Alors n'hésite pas à t'abonner...
Il ne me reste plus qu'à te souhaiter un bon appétit !